Avant même de jeter votre dévolu sur un scooter, vous devez d’abord prendre les informations sur le type d’assurance qui vous conviendra le mieux. En effet, souscrire à une assurance dépend non seulement de la cylindrée, mais également de vos besoins et ceux de votre scooter. Vous avez donc besoin d’une couverture particulière et sur-mesure. Pour avoir le prix d’une assurance scooter, vous devez au préalable connaître les éléments qui pourraient l’influencer.
Les éléments du prix d’une assurance scooter
En fonction de la compagnie d’assurance, des options choisies et du modèle de votre scooter, le prix de votre assurance sera différent. Toutefois, la première chose est de faire une comparaison des prix sur plusieurs devis, afin d’opter pour la meilleure offre. Toutefois, de nombreux critères sont pris en considération durant l’estimation du montant de votre devis d’assurance scooter. Vous avez :
- Les spécificités de votre scooter (valeur, modèle, année, cylindrée, etc).
- Le profil du conducteur (jeune conducteur ou pas, l’historique de votre statut d’assuré, votre lieu d’habitation, le bonus-malus, etc).
- L’utilisation de votre scooter (saisonnière, prêt de guidon, trajet-travail, etc).
- Les garanties apportées à l’assureur dont l’antivol homologué, le stationnement en parking, etc.
En sus de ces facteurs déterminants, d’autres éléments qui affectent le prix d’une assurance sont la formule, la présence ou non des franchises, des options sollicitées, etc. L’objectif est de souscrire à une assurance moins chère, mais avec un niveau de couverture moyen.
Si vous voulez bénéficier d’une assurance scooter à moindre coût, il ne faut plus être considéré par votre assureur comme jeune conducteur. De ce fait, avant vos trois ans de permis, vous aurez une surprime à payer :
- 1ère année : 100 % ;
- 2ème année : 50 % ;
- 3ème année : 25 % ;
- Dès la 4ème année, la surprime disparaît, mais seulement si vous n’avez causé aucun incident responsable.
Le prix de l’assurance en fonction du scooter
L’assurance d’un scooter 125 cc n’est pas forcément plus onéreuse que celle d’un scooter 50cc. Plusieurs compagnies d’assurance pourront vous surprendre par leurs tarifs parfois dérisoires. C’est la raison pour laquelle faire une comparaison est primordial. Toutefois, voici une estimation du prix dans l’année.
Le scooter 50cc
Dans la mesure où par exemple votre scooter 50cc ne vous a pas coûté grand-chose, vous n’avez pas besoin d’une large couverture. Une assurance au tiers sera donc idoine. C’est également le cas lorsque vous utilisez un scooter d’occasion, un scooter avec kilométrage élevé ou un modèle ancien.
Pour une assurance au tiers pour un scooter 50cc, vous devez compter entre 400 et 800 euros/an en moyenne. Toutefois, la solution la plus luxueuse demeure l’assurance tous risques ou intermédiaires. Dans ces derniers cas, vous avez une plus large fourchette en cas de sinistre.
Le scooter 125cc
Que ce soit pour un scooter deux-roues ou trois roues, le montant de l’assurance sera sensiblement le même.
Pour les scooters de 125cc, vous allez a minima dépenser entre 500 € et 1000 € pour une année. Ce montant correspond à la formule au tiers complétée de plusieurs garanties bris de glace, vandalisme, vol, etc. Ces dernières sont importantes pour ce genre de scooter qui s’avère très souvent coûteux.
Les astuces pour payer moins cher
Afin de ne pas dépenser beaucoup en assurance pour votre scooter, il existe plusieurs astuces. Certaines d’entre elles vous permettent de payer une prime d’assurance moins chère pour votre scooter.
- Confrontez plusieurs devis d’assurance avec un comparateur en ligne ou par une compagnie.
- De même, d’après la loi Hamon, après un an de contrat avec une assurance, vous êtes libre de vous retirer sans compte à rendre.
- Vérifiez qu’il n’existe aucune formule identique, mais à des prix plus bas.
- Pensez à l’assurance au kilomètre si vous estimez ne pas effectuer plus de 10 000 km par an.
- Achetez-vous un scooter moins coûteux, car la prime d’assurance dépend de la côte de votre scooter.
- Prenez vos précautions pour minorer les risques éventuels de vols.